Le Québec est l’une des dix provinces du Canada, ce fameux pays d’Amérique du Nord arborant fièrement sa feuille d’érable.
Dans les lignes à venir, nous vous proposons de découvrir les particularités de cette région francophone, son histoire, son évolution…
Ainsi, que vous soyez un résident cherchant à se rafraîchir la mémoire ou un touriste soucieux de connaître un peu sa destination avant de la visiter… il y a de quoi (re)partir sur de bonnes bases !
Le Québec : un passé d’explorateurs
Le XVIe siècle aura marqué l’histoire du monde comme l’un des plus riches en explorations. À l’ère de la mondialisation et du satellite, même s’il reste encore quelques zones à explorer, on ne peut imaginer à quel point notre belle planète restait un mystère quand les navigateurs ont commencé à écumer les mers de toute part.
Ce qu’on cherchait, c’était l’aventure bien sûr, mais aussi de nouvelles opportunités financières. Les fantasmes d’une nouvelle vie à l’étranger se multipliaient, portés par la prolifération des récits de voyages qui circulaient en Europe.
C’est dans ce contexte que le Québec a connu ses premières heures.
On distingue généralement deux grandes étapes à sa fondation :
- Celle que l’on peut considérer comme correspondant à la « découverte des terres » par les Européens. Elle est liée à une figure historique dont tous les jeunes québécois ont entendu parler pendant leurs cours d’histoire : Jacques Cartier (1491-1557).
C’est le en septembre 1535 qu’il a foulé le sol de l’actuelle province québécoise, dans les environs de la Rivière Sainte-Croix.
Néanmoins, tout tenace et aventureux qu’il fût, ce navigateur ne peut pas être considéré comme le « fondateur » du Québec. En effet, ses deux démarches colonisatrices se sont soldées par des échecs sinon cuisants, du moins suffisamment marqués pour qu’il renonce à s’installer. Des tensions continues avec la population amérindienne et des conditions de vie extrêmement délétères l’ont finalement conduit à jeter l’éponge.
Mais il a, pour ainsi dire, ouvert la brèche à la suite des opérations.
- Le vrai moment de l’établissement, on le doit à Samuel de Champlain (circa 1567-1635). Dans le sillon – certes indirect – de Cartier, il s’est rendu sur ces terres encore peu connues, envoyé par le puissant marchand Pierre Duga de Mons, spécialisé dans le négoce de fourrures.
Contrairement à ce qui s’est passé dans le cas de son prédécesseur, le destin s’est montré plus clément avec de Champlain. Non loin du Fleuve Saint-Laurent, il s’installe et met en branle son activité commerciale. Ni les tentatives d’incursions anglaises, ni les éléments n’auront raison de cette nouvelle entreprise.
Petit à petit, la ville va se doter d’une solide base économique, et d’un vrai système de défense militaire, toujours sous l’impulsion de Monsieur de Champlain. Le prestige mercantile de la province et des différentes régions (à lire aussi, notre guide sur les principales régions du Québec) est d’ailleurs ce qui permettra d’en maintenir l’intégrité sociale et culturelle, même en des temps plus troubles.
L’aventurier aurait sans doute été fier de la tournure qu’ont pris les événements – du moins pour quelques décennies. En 1663, le roi de France lui-même, Louis XIV, remplace le gouverneur jusqu’ici en place et fait de la Nouvelle-France – le nom donné à la région, donc – une véritable colonie. Tout naturellement, Québec en devient la capitale.
Une indépendance encore rêvée de nos jours
Comme vous le savez, le Québec n’est pas un pays. Aujourd’hui encore, certains espèrent voir la province prendre son indépendance.
Il faut dire que son histoire atypique lui a fait traverser de nombreuses péripéties. Elle a souvent attiré les convoitises de ses voisins, jusqu’à en essuyer plusieurs tentatives d’assimilation.
En 1759, le commandant anglais James Wolfe fera de la capitale un véritable théâtre de guerre, la conduisant à crouler sous les bombes. Cet épisode sombre aura entraîné, rapidement, la prise de pouvoir par les Britanniques.
Malgré la résistance de certains combattants valeureux, la force de frappe anglaise s’avère impossible à contrer.
Les échecs se succèdent et, en 1763, suite à une succession d’événements analogues, à une multiplication des offensives et des déroutes militaires, la Nouvelle-France tire sa révérence par la signature du Traité de Paris.
Ce qu’on a appelé la guerre de Sept Ans, opposant (notamment) les Anglais et les Français sur plusieurs territoires et pour plusieurs territoires, réduit à néant l’influence française sur les terres du Québec. Voir notre article sur la différence entre le québecois et le français.
Mais bien sûr, nous parlons ici de la dimension politique. Pour ne pas dire géopolitique.
La culture, la langue, l’esprit français dans une certaine mesure, n’ont pas disparu en quelques coups de canon. D’ailleurs, ils subsistent encore, et expliquent (si l’on simplifie), l’envie nourrie par certains d’offrir une autonomie politique à la province du Québec.
Depuis 1867, elle compte comme une des provinces de la fédération canadienne, sans avoir jamais quitté le joug de la couronne britannique. Mais la population continue à pratiquer la langue de l’hexagone, à sa manière toute particulière. Par certains égards, le Québec rappelle encore la nation dont il est l’héritier, sans y être politiquement rattaché.
Comment un Québécois s’amuse-t-il ?
La grande superficie du Québec n’empêche pas les résidents de se retrouver pour s’amuser ! Pêche, canot, golf, vélo… c’est au contraire la richesse de l’environnement et ses innombrables possibilités d’exploration qui rendent ces chers francophones particulièrement actifs.
Sur le plan sportif, comme on le disait, le hockey est fortement apprécié. Mais la danse et la gymnastique, par exemple, ne sont pas délaissées. Quant aux plus courageux, ils n’hésitent pas à affronter les températures insolemment basses qui frappent l’hiver pour faire une randonnée en raquettes.
Ceux qui préfèrent se mettre au chaud vont tenter leur chance au casino (avec prudence bien sûr !), dont il existe de nombreuses enseignes dans la province. Les Québécois sont friands de ces rencontres autour d’un poker ou de ces moments plus individuels face aux bandits manchots.
Malgré certaines restrictions imposées par Loto Québec, d’ailleurs, le jeu en ligne est particulièrement apprécié. Certains sites spécialistes indépendants comme l’excellent lemeilleurducasino ont permis d’installer une certaine confiance, en jouant le rôle d’intermédiaire entre les joueurs et les maisons de pari virtuelles.
Car une chose est certaine, les casinos en ligne ne manquent pas à l’appel au sein de cette province francophone, au sein duquel le monopole d’état semble inefficace pour contrer les sites douteux.
Évidemment, sur le plan terrestre, le Casino de Montréal est la vedette du genre, avec son architecture somptueuse et ses neuf étages regorgeant de jeux. Mais on retrouve aussi des salles de jeux d’une taille plus modeste, qui ont tout de même un certain prestige : le Casino du Lac Leamy, par exemple, se caractérise par l’organisation d’une superbe cérémonie chaque année, où s’envolent les feux d’artifices et où les activités, les spectacles se multiplient.
Car oui, les Québécois aiment faire la fête !
Les québécois : un peuple attaché à ses racines
Bien sûr, en affirmant que les Québécois sont attachés à leurs racines françaises, nous négligeons quelques nuances. On ne peut imaginer que l’ensemble de la population soit vraiment « francophile ».
Toutefois, si l’on observe la tendance générale, notamment celle promulguée par le gouvernement, on constate une volonté de sauvegarder certains liens avec les origines de la province, particulièrement sur le plan linguistique.
Cela se ressent dans cette ténacité quant à l’utilisation du français tous azimuts. Les touristes – ou les internautes, d’ailleurs – sont par exemple amusés en constatant que les panneaux de signalisation « Stop » sont remplacés, au Québec, par des équivalents sur lesquels on peut lire « Arrêt ».
Soyons clairs : cette insistance est… encadrée par la loi !
Si le dessin animé « Happy Feet » s’appelle « Les petits pieds du bonheur » sur l’ancien territoire de la Nouvelle France, ce n’est pas par choix artistique…
En réalité, une Charte de la langue française a été établie en 1977, adoptée par l’Assemblée nationale et venant acter la nécessité d’utiliser le français à tous les niveaux.
Il y a évidemment l’idée de ne pas être totalement « anglicisé », de ne pas voir l’héritage culturel français disparaître au fil du temps.
Mais attention : nous ne sommes pas en train de dire que le Québec est un avatar de la France en Amérique. Il garde sa propre identité, une identité hybride, multiple, qui se caractérise par plusieurs éléments intéressants. Découvrons-les.
Une population fière et diversifiée
Vous l’avez peut-être remarqué si vous avez eu la chance de voyager dans ce beau pays… ou si vous y vivez : les Québécois peuvent se montrer particulièrement chaleureux. Selon les endroits, on est bien loin de la pédanterie parisienne. Le chantant accent québécois donne un aperçu de l’esprit local, souvent plus détendu et humain.
Bien sûr, le Québécois a ses travers. Mais si certains touristes ont prolongé leur séjour dans ce beau pays jusqu’à s’y installer, ce n’est sans doute pas pour rien.
Outre cet aspect social, la province francophone du Canada peut se féliciter d’avoir conquis le reste du monde par ses créations culturelles uniques. On doit par exemple de nombreux chefs d’œuvre cinématographiques aux talents québécois, dont le plus récent et le plus fameux est sans doute Xavier Dolan, réalisateur du poignant J’ai tué ma mère.
Évidemment, il y a aussi des chanteuses et les chanteurs célèbres qui ont vu le jour sur ces terres. Est-il seulement nécessaire de citer Céline Dion, qui a rempli les salles de Las Vegas pendant de nombreuses années, et qui a marqué les années 1990 par ses albums culte ?
Oui, le Québec peut se targuer d’avoir un certain rayonnement, favorisé par le génie de ses grandes figures artistiques.
Un bien vaste territoire
Si vous n’avez jamais pu explorer cette province, vous sous-estimez sans doute l’étendue de son territoire. La nature occupe encore une large partie de la province, et on n’y croise pas que des caribous ! D’ailleurs, ce genre de rencontres est plutôt rare… n’en déplaise aux clichés.
Le Québec, c’est aussi de magnifiques forêts, et des étendues lacustres vertigineuses. De nombreuses localités portent le nom du lac qui les bordent, ou de la rivière qui les tutoient. C’est aussi ça qui fait la différence : cette proximité avec la verdure et l’eau, propices à une vie plus tranquille.
Évidemment, nous ne voulons pas tomber dans le cliché. Québec, la ville, n’a rien d’un petit hameau de pêcheurs. Mais de manière générale, cette partie du Canada reste bien plus paisible que le pays qui lui a donné ses fondations.
Il s’est aussi agi, pour la population, de mettre sur pied ses propres traditions. Son propre univers.
- Sur le plan gastronomique, par exemple, vous pouvez déguster la fameuse Poutine, un mélange original de sauce brune, de frites et de cheddar. Les fèves aux lards sont aussi servies aux tables des locaux.
- Sur le plan linguistique, les Québécois ont développé un français différent par certains égards. Pour des raisons historiques évidemment, le vocabulaire, la prononciation et certaines structures syntaxiques ont pris une forme particulière. On cite souvent les jurons (« Tabarnak » en vedette), mais ces canadiens ne passent pas leur temps à s’énerver ! Ils châtient aussi leur parler en continuant à dire « présentement ». Et ils ont leur propre manière de désigner certains objets : on conduit plutôt un « char » qu’une voiture, au Québec.
- À l’instar des Canadiens en général, les Québécois sont nombreux à adorer le hockey sur glace, un sport important pour l’économie et la culture du pays.
Le Québec : une province à découvrir
Le Québec n’est pas une province comme les autres. Dernier (vrai) bastion de la langue française en Amérique du Nord, elle a su se forger une identité propre, solide, sans que les représentants des gouvernements successifs n’ait voulu renier leurs racines pour autant.
Entre nature et modernité, influence anglaise et héritage français, randonnées et nuits enfiévrées au cœur d’un casino, cette partie du Canda réjouit par son cosmopolitisme et son dynamise. Il n’y a pas de quoi s’ennuyer, à condition d’accepter quelques heures de route pour vraiment profiter des mille possibilités offertes !
Car oui, tout le monde devrait visiter le Québec au moins une fois, afin de déguster ses plats traditionnels (attention aux calories de la poutine), de découvrir ses magnifiques étendues lacustres ou encore de rencontrer certains des locaux, souvent joyeux et généreux, fiers de leur province unique en son genre.